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La tête dans les nuages et les pieds au bord de la Mayenne, la malice et la douceur de M'zelle Magali se diffusent comme un petit murmure au creux de l'oreille...

Dès la fin des années trente, grâce à l'amplification, les guitaristes peuvent enfin, dans les orchestres de jazz, jouer à part entière leur rôle de solistes, à armes égales avec les trompettistes, trombonistes, saxophonistes et pianistes. A niveau sonore égal, ils vont ainsi développer un langage en 'single notes' qui sera le proche parent du phrasé des instruments à vent. L'album débute tout naturellement par Charlie Christian, car c'est lui qui le premier exploite toutes les possibilités de l'amplification et émancipe radicalement la guitare. Tous les artistes sélectionnés ici lui doivent en tout cas beaucoup, et l'on peut bien évidemment citer Les Paul, John Collins, Wes Montgomery, Billy Bauer, Jimmy Raney ou encore Jimmy Gourley.

Un doux tourbillon musical qui fait le tour du monde avec une énergie ensoleillée. A hauteur de toutes les oreilles, petites et grandes, avec les sons et les rythmes des différents continents, grâce au groove de Jeff Kellner, et les paroles poétiques et singulières de Nathalie Paillet... Un morceau de country inspiré par Lady Gaga, une tarentelle italienne endiablée dans le quartier du Panier, un bon vieux rock seventies pour parler politique à hauteur d'enfant. C'est aussi la vie d'un gabian au son de la musique cubaine pour aborder les sujets de la liberté et des migrants, un tango-punk pour accompagner la colère décrite entre rap et hip-hop, un folk pour bouder, la recette de la tapenade au rythme d'un bon reggae, et l'aventure d'un petite graine qui pousse au rythme des percussions brésiliennes pour scander l'amour de la nature...

L'auteure propose des exercices pour aider les personnes incapables de choisir, de s'affirmer, ayant peur d'être rejetées ou de l'avenir, à apprendre à s'aimer, à se sentir en sécurité intérieure, à avoir confiance en leurs compétences et être à l'aise avec elles-mêmes et avec les autres. Electre 2014

Un conte drôlatique, moderne et poétique dont la forme renoue Farces et attrapes avec le cabaret musical. Pour toute la famille !

Comment fêter Halloween sans en connaître la genèse, l'histoire et les agissements les plus maléfiques ? On aura vraiment tout dit sur Halloween. Tout et n'importe quoi. Mais pas un, jusqu'à ce jour, ne nous avait révélé la véritable histoire d'Halloween la sorcière. Princesse déchue, elle connut pourtant son heure de gloire. Mais un sort la frappa à jamais d'infamie. Justice ? Vengeance ? Trahison ? Qu'a-t-elle donc fait pour finir ainsi au ban de l'humanité ? Voici le témoignage vécu de l'intérieur par l'une de ses victimes, en histoire et en chansons.

Nathalie Dessay raconte l'histoire de Babar avec talent, douceur et enthousiasme. A l'écoute, ce récit simple, riche en rebondissements, mais aussi fondateur de la littérature de jeunesse, reprend de nouvelles couleurs. Cette version propose un enregistrement fidèle au livre d'origine car à la différence d'autres versions discographiques, tout le texte de Jean de Brunhoff est repris sur le cd.

Produit par Nick Launay (Nick Cave, Grinderman), cet opus a été enregistré aux Konk Studios à Londres, ainsi qu'à Los Angeles avec le groupe d'Anna soit la multi- instrumentiste Mally Harpaz et Alex Thomas à la batterie, mais également avec l'aide de musiciens additionnels : Adrian Utley de Portishead aux claviers et Martyn Casey des Bad Seeds à la basse. C'est un album brut et empreint d'une énergie primaire avec laquelle l'artiste repousse les limites de sa guitare et de sa voix, comme jamais elle ne l'avait fait auparavant. Hunter incarne un sentiment de lâcher prise. Pour sa compositrice, ce disque apparaît comme une catharsis et une opportunité d'être plus authentique que jamais. Première parution depuis sa collaboration avec David Byrne sur l'EP Strange weather, Hunter est un album viscéral qui explore le thème de la sexualité et brise les codes de l'hétéronormativité.

Dans ce conte musical, Nina et Thibaud sont des enfants bien différents : elle n'a peur de rien, lui a peur de tout. Nina sait que le temps lui est compté, à cause des fleurs dans son sang. Thibaud à tout à apprendre d'elle, de son intrépidité et de son appétit d'aventures. Une histoire ponctuée de chansons qui ne se contentent pas d'illustrer les différents événements narratifs mais qui ouvrent des portes et des questions plus larges à l'intérieur du récit. Thibaud Defever (Presque Oui), habituellement chanteur, se révèle un excellent conteur, qui sait, tout en humour, tendresse et douceur, créer des images et une écoute profonde. Trombone, batterie, guitare, voix, mandoline, appeaux constituent tantôt une mini-fanfare new Orléans, tantôt un power trio, alternant un disco dépouillé de ses paillettes, une berceuse post-rock, un quadrille cajun jubilatoire et rageur. Les enfants et les grands trouveront ici une matière narrative et musicale hors du commun, un propos libérateur quant au deuil, à la mémoire et aux différentes peurs qui nous empêchent de profiter de la vie et des cadeaux qu'elle nous offre.

Un périple d'un mois à Kinston puis un séjour à New York City nourrissent les fondations du projet. Auteur-compositeur, toute sa jeunesse est bercée par la culture jamaïquaine, ainsi que par les musiques urbaines américaines. Esprit raggamuffin, amour du rap des 90's, son premier album solo, trait d'union entre toutes ses inspirations, fusionne deux genres, le reggae et le hip hop. La soul langoureuse, les sonorités électro dub step des musiques actuelles s'invitent aussi de temps à autres pour pimenter cet opus. Parfois intimiste, parfois descriptive, mêlant punchlines et allégories, sa plume alterne les styles d'écritures. Ainsi le texte devient l'élément central, véritable colonne vertébrale de chaque morceau. La mélodie, quant à elle, aime appuyer les mots, créer l'émotion.

La musique du film est écrite par Dionysos, on y retrouve de larges extraits de l'album La mécanique du coeur paru chez Barclay en 2007, deux titres d'Olivia Ruiz où elle chante en espagnol, des instrumentaux et des inédits.

Jean de la Lune s'ennuie tout seul sur la Lune. Il décide de visiter la Terre. Un jour, il s'accroche à la queue d'une comète et atterrit chez nous. Le Président du Monde, persuadé qu'il s'agit d'un envahisseur, le pourchasse. Pour lui échapper, Jean va devoir compter sur les enfants et ses amis. La variété de la musique présente sur la bande originale reflète la poésie et l'onirisme du film : le jazz vocal de Louis Armstrong et Klaus Waldeck, l'expérimental de Jun Miyake, le psychédélisme de NEU! et Iron Butterfly. Le film nous offre également une magnifique musique originale du compositeur et producteur allemand Alex Stolze.